Dernière mise à jour le 3 décembre 2025
Quand je pars en voyage, j’emporte toujours trop de choses. Mais s’il y a bien un truc que je ne laisse jamais derrière moi, c’est mon appareil photo. Mes images, c’est un peu ma mémoire de secours. Même si on dit souvent que les plus beaux souvenirs se gardent dans la tête, moi, j’aime aussi les garder en pixels. Les visages, les ambiances, la lumière d’un soir au bord de la mer… tout ça, ce sont des moments que j’aime retrouver plus tard, partager avec ma famille ou utiliser pour mes blogs.
Mon smartphone pour les photos du quotidien
Pour les instants du quotidien, j’utilise toujours mon bon vieux Huawei P30. Il a déjà quelques années mais il tient encore très bien la route. Il a surtout deux avantages : il est toujours dans ma poche et il est connecté. En voyage à Londres ou ailleurs, je peux transférer mes photos automatiquement dans Google Photos dès que je retrouve une connexion Wi-Fi à l’hôtel ou dans un café. Ça me permet d’avoir une sauvegarde quasi immédiate, sans me prendre la tête à brancher quoi que ce soit.
C’est pratique et rapide, surtout pour les photos “terminées” : celles que j’ai déjà retravaillées ou que je ne compte pas éditer. Google Photos me permet de les retrouver facilement, de les partager rapidement avec ma famille ou sur mes réseaux et d’avoir une sauvegarde en ligne accessible partout.
Mais ce n’est pas un outil de stockage à long terme pour mes fichiers RAW ou mes photos originales. Google compresse automatiquement les images, ce qui fait perdre un peu de qualité. Résultat : je garde Google Photos pour la diffusion et la mémoire du quotidien, pas pour archiver mon travail photo.
Mon reflex pour les clichés plus travaillés avec stockage sur l’appareil
Pour les photos plus “pro”, j’embarque toujours mon Sony A7 III. C’est un plein format, donc chaque photo en RAW pèse entre 35 et 40 Mo. Autant dire que ça remplit vite une carte SD. J’en ai deux de 32 Go, ce qui me permet de stocker environ 800 à 900 photos par carte. Et c’est encore moins si je fais un peu de vidéo, ce qui m’arrive de plus en plus souvent.

Pendant un court séjour, ça va. Mais quand je pars plus longtemps, ça devient vite un casse-tête. Entre les prises de vue du jour, le tri le soir à l’hôtel et le traitement des fichiers sur mon ordinateur, je me retrouve avec des gigas de données à sauvegarder. Et à chaque fois, la même peur : perdre mes fichiers. Une carte SD qui s’abîme, un vol, une mauvaise manipulation… et des centaines de souvenirs peuvent disparaître.
Le cloud comme filet de sécurité
C’est pour ça que j’ai pris l’habitude d’utiliser le cloud comme double sécurité. Pendant longtemps, je copiais tout sur Google Drive. Mais entre les limitations d’espace et le manque de contrôle sur mes fichiers, j’ai fini par chercher une alternative plus éthique et plus sécurisée.
Je voulais une solution simple, fiable et qui respecte un minimum ma vie privée. Et c’est là que j’ai découvert Proton Drive, développé par l’équipe suisse derrière Proton Mail.
Proton drive : la solution que j’utilise aujourd’hui
Ce que j’aime avec ce service sécurisé, c’est le niveau de confidentialité. Les fichiers sont chiffrés de bout en bout, ce qui signifie que même la plateforme ne peut pas les voir. Je peux y déposer mes fichiers RAW, mes exports JPG, voire des dossiers entiers, et les partager ensuite avec un lien sécurisé. Je choisis qui y a accès, je peux mettre un mot de passe ou une date d’expiration.
Le stockage cloud gratuit offre 5 Go de stockage, ce qui suffit pour un petit voyage ou une sélection d’images à partager. Et si on veut plus, la formule 200 Go à moins de 50 € par an reste abordable, un peu plus chère que Google, mais avec une vraie plus-value sur la sécurité et la transparence.
Autre bonus, ce service propose un éditeur en ligne intégré qui permet de modifier ou commenter des documents directement depuis le cloud. Et la fonction versioning qui permet de récupérer une version précédente d’un fichier en cas d’erreur.
Stockage photo en voyage : ce que j’ai appris avec le temps
Ce système m’a permis de voyager plus léger, l’esprit plus tranquille. En pratique, voilà comment je m’organise :
- Je garde mes fichiers bruts sur mes cartes SD le temps du voyage.
- Je transfère chaque soir mes photos sur mon ordinateur et j’envoie les plus importantes dans Proton Drive.
- Certains collègues blogueurs gardent aussi une copie temporaire sur un petit disque dur SSD au cas où la connexion internet est mauvaise.
C’est un peu plus de travail au quotidien, mais ça m’évite de tout perdre. Et surtout, ça me permet de continuer à faire ce que j’aime : capturer, trier, raconter.
Sauvegarder ses photos, c’est trouver son propre équilibre
Il n’existe pas de solution parfaite. Le cloud a ses limites (coût, dépendance au réseau) mais il reste un allié précieux pour qui veut protéger ses souvenirs. Le tout, c’est de trouver un équilibre entre praticité, sécurité et plaisir.
Aujourd’hui, mes photos voyagent avec moi, mais elles ne dorment plus seulement sur une carte SD. Elles sont quelque part entre un disque dur, un cloud suisse et mes souvenirs. Et c’est très bien comme ça.



